La Société Civile Immobilière peut être envisagée de plusieurs façons. Cela peut permettre de créer ou d’augmenter un patrimoine immobilier. Investir dans la pierre séduit les français car c’est une valeur refuge qui ne craint pas la crise. Mais il est également possible, d’acheter un bien en commun pour en tirer des revenus locatifs.
Comment peut-on financer une SCI ?
Même si la situation est assez rare, elle existe. Il est tout à fait possible que les personnes qui souhaitent monter une SCI ; et qui sont donc associés ; bénéficient d’assez de liquidités (chacun selon leurs possibilités), pour acheter le bien. L’autre solution étant que l’un d’entre eux possède un bien immeuble qu’il souhaite voir gérer via une SCI. Sans avoir recours à un établissement bancaire, on parle alors d’apport en capital.
Même si certaines démarches sont simplifiées (pas d’attestation de dépôt de fonds auprès du CFE), en fonction du statut marital de chacun des associés, il est nécessaire (ou pas) de prévenir le conjoint de l’utilisation qui va être faite du pécule commun.
Même s’il n’est pas possible de prétendre à des prêts comme le PTZ ou le prêt conventionné, le passage en banque est plus commun, pour obtenir le financement de la SCI. Il n’y a aucun taux spécifique à ce type de prêt. Les associés devront donc trouver le plus bas, en effectuant un comparatif entre les différents établissements bancaires ou faire appel à un courtier pour le faire.
Financement de SCI : comment ça marche avec la banque ?
L’achat immobilier en SCI ne diffère pas tellement d’une demande de prêt classique. Il faut pourtant déterminer si l’on emprunte au nom de la SCI ou en nom propre.
Dans le premier cas de figure, c’est le gérant qui se charge des démarches auprès de la banque. Mais quel que soit le choix qui est fait, l’interrogation de la banque restera la même : chacun des associés présente-t-il un risque de non-remboursement ?
Pour éviter cela, chaque profil est étudié avec soin. Il sera normal que la banque demande à chacun de prendre une assurance pour minimiser encore le risque.
Le bien acheté en commun peut faire l’objet d’une hypothèque ; ce qui permettra à la banque de le vendre si le remboursement fait défaut et qu’aucune solution ne peut être trouvée. D’autres alternatives existent comme le privilège de prêteur de deniers ou encore la caution solidaire.
Acheter un bien immobilier à plusieurs revêt bien des avantages ; dont celui d’être propriétaire en fonction de ses possibilités financières.
Il est pourtant important, pour ne pas avoir de mauvaise surprise de prendre connaissance des implications de cette décision. Procéder à une simulation peut être une première étape. Il peut sembler également opportun de se faire accompagner dans ce projet par un courtier en prêt immobilier, habitué à ce type de projet.
Ce professionnel pourra déterminer en fonction de chacun des associés potentiels si le projet est viable et peut aider à effectuer les différentes démarches ; dont la recherche de l’offre de prêt la plus attractive.
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